lundi 23 juin 2008

MATERİAUX İNTELLİGENTS

www.harunyahya.fr

www.demandezauxdarwinistes.com

Aujourd'hui, de nombreux scientifiques étudient la structure des matériaux naturels et les utilisent en tant que modèles pour leurs propres recherches, car ces structures possèdent des propriétés telles que la force, la luminosité et l'élasticité. Par exemple, la coquille interne des ormeaux est deux fois plus résistante que n'importe quelle céramique produite par la technologie. La toile d'araignée est cinq fois plus résistante que l'acier, et l'adhésif utilisé par les moules pour s'accrocher aux rochers conserve ses propriétés même sous l'eau.16

Gulgun Akbaba, membre du groupe de recherche et du magazine turc Bilim ve Teknik parle des caractéristiques supérieures des matériaux naturels et de la manière dont nous pouvons les utiliser :

Les matériaux traditionnels tels que le verre et la céramique sont de moins en moins adaptés aux technologies qui s'améliorent de jour en jour. Les scientifiques tentent [à présent] de résoudre ce problème. Les secrets de la structure architecturale de la nature commencent lentement à être révélés… De la même façon que la coquille de moule peut se réparer elle-même ou qu’un requin blessé peut soigner ses blessures, les matériaux utilisés par la technologie seront également capables de se renouveler.
Ces matériaux plus solides, plus résistants et qui possèdent des propriétés physiques, mécaniques, chimiques et électromagnétiques supérieures, sont également légers et capables de supporter les très hautes températures utilisées par les fusées, engins spatiaux et satellites de recherche lorsqu’ils quittent et entrent dans l’atmosphère. Les travaux réalisés sur les avions de transport supersoniques pour les trajets intercontinentaux montrent que ceux-ci nécessitent également des matériaux à la fois légers et capables de résister à la chaleur. Dans le domaine médical, la création d’os artificiels requiert des matériaux à la fois spongieux et solides, et des tissus aussi similaires que possible de ceux présents dans la nature.17

Afin de produire de la céramique, abondamment utilisée dans la construction et les équipements électriques par exemple, des températures supérieures à 1.000 / 1.500°C sont nécessaires.

Les différents types de céramique qui existent dans la nature ne nécessitent pas d’avoir recours à de telles températures. Une moule, par exemple, construit sa coquille de manière parfaite à seulement 4°C. Cet exemple de créations naturelles stupéfiantes a attiré l’attention du scientifique turc Ilhan Aksay qui s’est interrogé sur la façon dont nous pouvions produire une céramique de meilleure qualité, plus résistante, plus utile et plus fonctionnelle.

En examinant l’intérieur des coquilles de plusieurs crustacés, Aksay remarqua les propriétés extraordinaires de la coquille des ormeaux. Après un agrandissement au 300.000 au microscope, la coquille ressemblait à un mur de briques constitué de couches de carbonate de calcium et de couches de protéines. Malgré la nature fragile du carbonate de calcium, la coquille était d’une résistance extrême en raison de sa structure laminée et moins fragile que les céramiques réalisées par l’homme. Aksay se rendit compte que cette superposition de couches empêchait la propagation des fissures, de la même façon qu’une corde tressée résiste lorsqu’un de ses files se casse.18

La coquille d’ormeau est composée de briques microscopiques assemblées en lamelles ce qui évite que les fissures se répandent à travers la coquille.

A partir d’un tel exemple, Aksay développa des composites en céramique très solides et très résistants. Après avoir subi des tests dans de nombreux laboratoires de l’armée américaine, un composite à base d’aluminium et de carbure de bore qu’il aida à développer fut utilisé dans le blindage des tanks !19

Afin de produire des matériaux biomimétiques, les scientifiques mènent actuellement des recherches à l’échelle microscopique. Le professeur Aksay indique par exemple que les matériaux de type biocéramique présents dans les os et les dents sont crées à température corporelle à l’aide d’une combinaison de matériaux organiques tels que les protéines et sont dotés de propriétés largement supérieures à celles des céramiques réalisées par l’homme. Encouragées par les thèses d’Aksay qui démontrent que les propriétés supérieures des matériaux naturels proviennent de liaisons réalisées à une échelle nanométrique (un millionième de millimètre), de nombreuses sociétés productrices d’outils microscopiques ont utilisé des matériaux d’inspiration "bio", autrement dit des substances artificielles qui s’inspirent de substances biologiques.20

Beaucoup trop de produits industriels et de produits dérivés, fabriqués à haute pression et à température élevée, contiennent des produits chimiques dangereux. La nature au contraire produit des substances similaires sans utiliser de produits toxiques - dans des solutions aqueuses, par exemple, et à température ambiante, ce qui représente un avantage considérable pour les consommateurs et scientifiques.21

Les producteurs de diamants synthétiques, les créateurs d’alliages métalliques, les scientifiques spécialisés dans les polymères, les experts en fibre optique, les producteurs de céramique et les développeurs de semi-conducteurs trouvent pratique l’utilisation du biomimétisme. Les matériaux naturels qui peuvent répondre à tous leurs besoins, offrent également de nombreuses variantes. Ainsi les experts qui travaillent dans différents domaines – depuis le gilet pare-balles aux turboréacteurs – imitent les modèles originaux présents dans la nature en reproduisant leurs propriétés exceptionnelles grâce à des procédés artificiels.

Les coraux rivalisent avec les coquilles de moule en nacre en termes de solidité. Grâce à l’utilisation des sels de calcium présents dans l'eau de mer, le corail possède une structure qui peut découper la coque en fer des navires.

Les matériaux crées par l’homme finissent inévitablement par se briser ou se casser. Ceux-ci doivent alors être remplacés, réparés ou recollés. Mais, certains matériaux présents dans la nature tels que la coquille de moule peuvent se réparer seuls. Récemment les scientifiques ont commencé à développer des substances telles que les polymères et les poly-cyclâtes qui ont la particularité de pouvoir se renouveler.22 Dans cette quête de développement de matériaux capables de se renouveler automatiquement, la corne de rhinocéros fut un des éléments naturels de référence. Au 21ème siècle, de telles recherches vont constituer le point de départ des études scientifiques sur les matériaux.

L'armée américaine a soumis la substance découverte grâce aux ormeaux à différents tests pour ensuite l'utiliser dans les armures et les tanks.

De nombreuses substances présentes dans la nature possèdent des caractéristiques qui peuvent servir de modèles pour les inventions actuelles. L'os est beaucoup plus résistant que le fer, à poids égale.

Composites

La plupart des matériaux naturels sont des composites qui sont des matériaux solides résultants de la combinaison de deux substances ou plus qui vont former une nouvelle substance ayant des propriétés supérieures à celles de l’élément d’origine.23

Le composite artificiel connu sous le nom de fibre de verre est utilisé dans la fabrication des coques de bateaux, des cannes à pêche et des matériaux d’équipements sportifs tels que les arcs et les flèches. La fibre de verre est fabriquée en mélangeant de fines fibres de verre avec un polymère plastique sous forme de gelée. A mesure que le polymère se durcit, le composite qui se crée devient léger, résistant et flexible. Le fait de modifier les fibres ou le polymère utilisés dans ce mélange change également les propriétés du composite.24

Grâce à leurs qualités exceptionnelles, les matériaux composites légers sont utilisés dans de nombreuses applications, depuis les technologies astronomiques jusqu’aux équipements sportifs.

Les composites constitués de graphites et fibres de carbone font partie des dix découvertes les plus ingénieuses de ces 25 dernières années. Grâce à eux, les matériaux composites de structure légère sont conçus pour de nouveaux modèles d’avions, des éléments d’engins spatiaux, des équipements sportifs, des voitures de course et des yachts. Cependant, jusqu’à présent les composites fabriqués par l’homme sont beaucoup plus sommaires et fragiles que ceux produits par la nature.

Comme toutes les structures extraordinaires et les systèmes présents dans la nature, les composites que nous venons brièvement d’évoquer sont un exemple de l’extraordinaire art créatif d’Allah. De nombreux versets du Coran attirent l’attention sur la nature unique et la perfection de cette création. Allah révèle les innombrables bénédictions offertes à l’humanité grâce à Son incomparable création :

Et si vous comptez les bienfaits d'Allah, vous ne saurez pas les dénombrer. Car Allah est pardonneur, et miséricordieux. (Sourate an-Nahl, 18)

La peau de crocodile et la fibre de verre

La fibre de verre qui a commencé à être utilisée au 20ème siècle existe chez les créatures vivantes depuis la nuit des temps. La peau de crocodile, par exemple, est presque de la même structure que la fibre de verre.

Jusqu'à très récemment, les scientifiques étaient déconcertés face à la question de savoir pourquoi la peau de crocodile résistait aux flèches, aux couteaux, et parfois même aux balles. Des recherches ont abouti à des résultats surprenants : la substance qui donne à la peau de crocodile sa résistance si caractéristique est la fibre protéinique de collagène qu'elle contient. Ces fibres ont la particularité de renforcer le tissu auquel elles s'ajoutent. Il n’y a aucun doute que les caractéristiques si particulières du collagène ne résultent pas d'un long et hasardeux processus, comme les partisans de la théorie de l'évolution voudraient nous le faire croire. Au contraire, il apparaît parfait et complet avec toutes ses propriétés, dès les premiers moments de sa création.

La technologie des câbles d’acier dans les muscles

Un autre exemple de composites naturels n’est autre que les tendons. Ces tissus qui relient les muscles aux os ont une structure très ferme et pliable grâce aux fibres de collagène qui les constituent. Une autre caractéristique typique des tendons est la façon dont les fibres sont tissées ensemble.

Janine Benyus est professeur membre de l'America’s Rutgers University. Dans son livre Biomimicry, elle indique notamment que les tendons de nos muscles se construisent selon une méthode précise :

Le tendon de notre avant-bras est constitué d'un ensemble de cordons vrillés semblables aux câbles dans les suspensions de ponts. Chaque cordon est composé d'un ensemble de cordons plus fins également vrillés. Chaque cordon est composé d’un agencement complexe de molécules constituées d’un groupement complexe d’atomes. Encore et encore, une beauté mathématique se révèle, un kaléidoscope fractal du brio de l'ingénierie.25

Les câbles d'acier utilisés aujourd'hui dans les suspensions de ponts s'inspirent de la structure des tendons du corps humain. La composition unique de nos tendons est une des nombreuses preuves de la supériorité des créations d’Allah et de Son savoir infini.

Les multiples utilisations du blanc de baleine

La couche de graisse qui recouvre le corps des dauphins et des baleines est un système de flottabilité qui permet aux baleines de remonter à la surface pour respirer. Elle protège également ces mammifères à sang chaud des eaux froides des profondeurs océaniques. L’autre propriété du blanc des baleines est qu’une fois métabolisé, il produit deux à trois fois plus d'énergie que les glucides ou les protéines. Lorsque les baleines, qui ne s’alimentent pas durant leur migration de plusieurs milliers de kilomètres, ont des difficultés à trouver de la nourriture, elles obtiennent l'énergie dont elles ont besoin à partir de ces lipides qu'elles transportent dans leur corps.

En outre, le blanc de baleine est un matériau très flexible et caoutchouteux. Chaque fois que la baleine frappe sa queue sur l’eau, la structure élastique du blanc de baleine est comprimée puis étirée. La baleine peut ainsi augmenter sa vitesse de façon considérable et économiser au moins 20% de son énergie lors d’un parcours. Toutes ces caractéristiques font du blanc de baleine une substance aux fonctions et aux utilisations multiples.

Les baleines possèdent cette couche de lipides depuis des milliers d’années et nous venons à peine de découvrir que celle-ci était constituée d’un ensemble de mailles complexes faites de fibres de collagène. Les scientifiques s’efforcent de comprendre les fonctions de ce mélange de composites graisseux. Ils le considèrent comme une source de nombreuses applications utiles si on parvenait à le synthétiser.26

La structure de la nacre limite les dégâts

La structure de la nacre présente dans les couches internes des coquilles de mollusques a été imitée dans le développement de matériaux utilisés pour l'élaboration des pales des turboréacteurs. La nacre constituée à 95% de craie, est, grâce à sa structure composite, 3.000 fois plus résistante que la craie. En examinant la nacre au microscope on peut apercevoir des plaquettes microscopiques larges de 8 micromètres et épaisses de 0,5 micromètres, assemblées en couches (1 micromètre = 10-6 mètre). Ces plaquettes sont composées d'une forme cristalline de carbonate de calcium et peuvent être reliées grâce à une protéine de soie collante.27

Cette combinaison offre une double résistance. Premièrement, lorsqu’on soumet la nacre à une lourde charge, chaque fissure qui se forme commence à se répandre avant de changer de direction lorsqu’elle tente de passer à travers les couches de protéines. Cela permet de répartir la force de la charge soumise et d’éviter ainsi la formation des fissures. Deuxièmement, à chaque fois qu’une fissure se forme, les couches protéiniques s'étirent en filaments à travers la fracture absorbant ainsi l'énergie qui permettrait aux fissures de s'étendre.28

La structure interne de la nacre ressemble à un mur de briques organisé en plaquettes reliées entre elles par un mortier organique. Les fissures nées à la suite d’un impact changent de direction tandis qu'elles essayent de passer à travers le mortier qui les arrête dans leur propagation. (“Tricks of Nature” de Julian Vincent, New Scientist, 40)

La structure de la nacre qui permet de limiter les dégâts est devenue un sujet d'étude pour de nombreux scientifiques. Le fait que la résistance de certains matériaux naturels soit issue de telles méthodes logiques et rationnelles indique indéniablement la présence d’une intelligence supérieure. Comme le montre cet exemple, Allah révèle clairement l’évidence de Son existence et la supériorité du pouvoir de Sa création grâce à Sa connaissance et à Sa sagesse infinies. Comme Il le dit dans ce verset :

A Lui appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre. Allah est le Seul qui Se suffit à Lui-même et qui est le Digne de louange ! (Sourate al-Hajj, 64)

La résistance du bois provient de sa constitution

Les composites végétaux, contrairement aux autres éléments des êtres vivants, comportent plus de fibres cellulaires que de collagène. La structure résistante du bois provient de cette production de cellulose - un matériau solide qui ne se dissout pas dans l'eau. C'est grâce à cette particularité que le bois est si versatile pour la construction. La cellulose permet en effet aux charpentes de bois de résister pendant des centaines d'années. Décrite comme supportant des tensions de manière incomparable, la cellulose est bien plus utilisée que n'importe quel autre matériau pour la construction de ponts, de meubles, etc.

Grâce à sa capacité à absorber l'énergie libérée lors d’impacts effectués à faible vitesse, le bois permet de diminuer efficacement les dégradations produites à un endroit précis. On peut réduire les dommages en particulier quand l'impact a lieu à angle droit en direction de la fibre. Des recherches ont montré que les différents types de bois offraient différents niveaux de résistance. La densité est l’une des raisons, puisqu'un bois plus dense absorbe plus d'énergie lors de l'impact. Le nombre de vaisseaux dans le bois, leur taille et leur répartition constituent également un élément crucial dans la réduction de la déformation due à l'impact.29

L'avion Mosquito utilisé durant la Seconde Guerre Mondiale, et qui a montré la plus grande résistance aux destructions jusqu’à aujourd’hui, fut construit en ajoutant des couches très denses de contreplaqué lamellé de bois balsa et de bouleau. La résistance du bois en fait l'un des matériaux les plus fiables qui soit. L’entaille qui se forme lorsque celui-ci se brise, se produit si lentement qu’on peut même l'observer à l'œil nu, ce qui permet de prendre les précautions nécessaires à temps.30

A droite : le bois est constitué de fibres en forme de tubes qui sont responsable de la résistance du bois.
Le matériau brut du bois, connu sous le nom de cellulose, possède une structure chimique complexe.
En bas à droite : si les liens chimiques ou les atomes qui constituent la cellulose étaient de nature différente, le bois ne serait pas si solide et si flexible.

A gauche : une structure fabriquée sur le modèle du bois pour réaliser des vêtements pare-balles. Si le bois avait une composition différente, il ne possèderait pas une telle résilience.
1. Des fibres positionnées avec soin afin d'imiter la structure du bois, les tubes qui s’enroulent en spirales.
2. Résine renforcée par des fibres de verre.
3. Couches ondulées entre des lamelles plates.
4. Couches agencées pour imiter la structure tubulaire du bois.


Ces matériaux fabriqués à partir de la structure du bois sont considérés comme suffisamment résistants pour être utilisés dans la fabrication de gilets pare-balles. (“Tricks of Nature” de Julian Vincent, New Scientist, 40)

Le bois est constitué de colonnes parallèles composées de longues cellules creuses placées bout à bout et entourées de spirales en fibres de cellulose. En outre, ces cellules sont enserrées dans une structure polymère complexe constituée de résine. Enroulées en spirale, ces couches représentent 80% de l'épaisseur total du mur de cellules et pratiquement la totalité du poids. Quand une cellule de bois se replie sur elle-même, elle absorbe l'énergie de l'impact en se séparant des autres cellules environnantes. Même si la fissure continue de se répandre à travers les fibres, le bois reste inchangé. Même brisé, le bois est assez résistant pour supporter une charge importante.

Les matériaux conçus en imitant le bois sont 50 fois plus stables que tout autre matériau synthétique utilisé aujourd'hui.31 Le bois est imité actuellement dans les matériaux utilisés pour la protection contre les particules à grande vitesse, par exemple lors d'impacts dus aux obus, aux bombes ou aux balles.

Comme le montrent ces exemples, les substances naturelles ont une composition issue d’une intelligence supérieure. La structure et la résistance de la nacre et du bois ne sont pas dues au hasard. Ces matériaux ont été créés selon un plan conscient et évident. Chaque détail de leur parfaite structure - de la finesse de leurs couches à la densité et à la quantité de leurs vaisseaux - a été soigneusement étudié puis créé pour aboutir à ce degré de résistance. Dans ce verset, Allah révèle qu'Il est à l'origine de tout ce qui nous entoure :

C'est à Allah qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Allah embrasse toute chose (de Sa science et de Sa puissance). (Sourate an-Nisa, 126)

La soie d'araignée est plus résistante que l'acier

De nombreux insectes - papillons et papillons de nuit, par exemple - produisent de la soie, bien que les différences entre ces matières et la soie d'araignée soient considérables.

Selon les scientifiques, la toile d'araignée constitue l'un des matériaux les plus résistants qui existent. Si nous établissions une liste de toutes les propriétés de la toile d'araignée, celle-ci ferait des pages. Nous ne mentionnerons que quelques caractéristiques concernant la soie d'araignée :32

  • La toile de soie fabriquée par les araignées qui mesure seulement un millième de millimètre d’épaisseur, est cinq fois plus résistante qu’un acier de même épaisseur.
  • Elle peut être étirée jusqu’à cinq fois sa taille d’origine.
  • Elle est également si légère qu’une toile assez grande pour faire le tour de la terre ne pèserait que 320 grammes.

Il est possible de retrouver ces caractéristiques dans d'autres matériaux, mais il est rare de les retrouver combinées dans un même matériau à la fois résistant et élastique. En effet, les câbles d'acier résistants ne sont pas aussi élastiques que le caoutchouc et risquent de se déformer avec le temps. Au contraire, les cordons en caoutchouc qui ne se déforment pas facilement ne sont pas suffisamment résistants pour supporter de lourdes charges.

Comment la toile tissée par une créature aussi minuscule peut-elle posséder des propriétés supérieures au caoutchouc et à l'acier, produits de l'accumulation des connaissances humaines depuis des siècles.


La soie d'araignée qui possède une structure extrêmement complexe est l'un des exemples de l'infinie sagesse et de l'incomparable art créatif d’Allah.

Un aperçu détaillé des fibrilles

Les qualités supérieures de la soie d'araignée proviennent de sa structure chimique. Ce matériau brut est constitué d’une protéine appelée kératine sous forme de chaîne hélicoïdale d'acides aminés reliés les uns aux autres. La kératine est présente dans de nombreux éléments naturels tels que les cheveux, les ongles, les plumes et la peau. La kératine leur apporte sa caractéristique principale : la haute protection. En outre, le fait que la kératine soit constituée d'acides aminés reliés par des liaisons faibles d'hydrogène la rend très élastique, comme le décrit le magazine américain Science News : "A l'échelle humaine, une toile pareille à un filet à poissons pourrait attraper un avion de transport de passagers."33

Afin d'attraper leur proie, les araignées construisent des toiles d’une qualité exceptionnelle capable d’arrêter une mouche en plein vol en absorbant son énergie. Le câble tendu utilisé par les avions de transport pour stopper les jets lors de leur atterrissage ressemble au système utilisé par les araignées. Ces câbles, qui fonctionnent exactement de la même manière, arrêtent un jet qui pèse plusieurs tonnes et se déplaçant à 250 km/h en absorbant son énergie cinétique.

Sur la partie inférieure de l'abdomen de l'araignée se trouvent trois paires de filières. Chacune d’elles est surmontée de nombreux tubes en formes de cheveux appelés fibrilles qui mènent à des glandes de soie situées à l'intérieur de l'abdomen et qui produisent un type de soie différent. Leur association résulte en une production variée de toile de soie. A l'intérieur de l'abdomen de l'araignée des pompes, valves et systèmes de pression aux propriétés avancées sont utilisés pour fabriquer la soie qui est ensuite acheminée à l'aide des fibrilles.34

Plus important encore, l'araignée peut modifier à sa guise la pression à l'intérieur des fibrilles, ce qui a pour effet de bouleverser la structure moléculaire de la kératine. Les mécanismes de contrôle des valves, du diamètre, de la résistance et de l'élasticité de la toile peuvent être modifiés, permettant à l'araignée d'obtenir le type de toile désirée sans altérer sa composition chimique. Si elle souhaite obtenir des modifications plus substantielles du type de soie, l'araignée fait appel à d'autres types de glandes. Finalement, grâce à l'utilisation de ses pattes arrières, l'araignée peut disposer la toile comme elle le souhaite.

Si nous parvenons à reproduire ce miracle chimique, nous pourrons élaborer de nombreux matériaux tels que des ceintures de sécurité qui disposent de l'élasticité nécessaire, des sutures chirurgicales résistantes qui ne laissent pas de cicatrices, des vêtements pare-balles. En outre, cette production ne nécessite pas l'utilisation de substances nocives ou dangereuses.

La soie d'araignée possède des caractéristiques absolument remarquables. Grâce à ce pouvoir de résistance face à la tension, il faut dix fois plus d'énergie pour rompre une toile d’araignée que tout autre matériau biologique similaire.35

Il faut beaucoup plus d'énergie pour rompre un morceau de soie d'araignée que pour briser une toile de nylon. La principale raison pour laquelle les araignées sont capables de produire une soie si résistante est due au fait que celles-ci réussissent à ajouter des composants de façon homogène en contrôlant la cristallisation et l'assemblage des éléments de base de la protéine. Vu que le système de tissage est composé de cristal liquide, les araignées ne dépensent que très peu d'énergie pour fabriquer la soie.

Cet exemple est suffisant pour démontrer la grande sagesse d’Allah, Créateur de toute chose dans la nature : les araignées produisent une toile cinq fois plus résistance que l'acier. Le kevlar, produit par nos technologies les plus avancées est fabriqué à très haute température en utilisant des matériaux dérivés du pétrole et des acides sulfuriques. L'énergie requise
pour un tel processus est considérable, et les produits nécessaire excessivement toxiques. Et pourtant du point de vue résistance, le kevlar est beaucoup plus fragile que la soie d'araignée.
(“Biomimicry” Your Planet Earth ; http://www.yourplanetearth.org/terms/details.
php3?term=Biomimicry)

La toile produite par les araignées est beaucoup plus résistante que les fibres naturelles ou synthétiques connues. Mais la soie qu'elles produisent ne peut pas être utilisée directement, comme peut l'être la soie fabriquée par d'autres insectes. Par conséquent, la seule alternative qui existe aujourd'hui est la production artificielle.

Les chercheurs entreprennent actuellement de vastes études sur les méthodes de fabrication de la soie par les araignées. Le docteur Frits Vollrath, un zoologiste de l'Université d'Aarhus au Danemark, a étudié l'araignée de jardin Araneus disematus et a réussi à découvrir en grande partie son mode de fabrication de la soie. Il a découvert que les araignées de jardin durcissent leur soie en l'acidifiant. Il examina plus précisément le conduit à travers lequel la soie passe avant d'être extraite du corps de l'araignée. Avant de pénétrer dans le conduit, la soie est constituée de protéines liquides. Dans le conduit, des cellules spécifiques semblent retirer l'eau de ces protéines de soie. Les atomes d'hydrogène ainsi retirés sont redirigés vers une autre partie du conduit, créant ainsi un bain d'acide. Tandis que les protéines de soie entrent en contact avec l'acide, elles s'assemblent et forment des ponts entre elles, durcissant ainsi la soie, qui est "plus résistante et plus élastique que le kevlar… La fibre la plus solide produite par l'homme", comme le précise Vollrath.36

Le kevlar, un matériau renforcé utilisé dans la fabrication des gilets pare-balles et des pneus, et réalisé grâce à une technologie très avancée, est l'élément synthétique le plus résistant. Cependant la toile d'araignée possède des propriétés largement supérieures à celles du kevlar. Tout en étant particulièrement résistante, la soie d'araignée peut être transformée et réutilisée par l'araignée.

Si les scientifiques réussissaient à reproduire les processus qui se déroulent à l'intérieur du corps de l'araignée - si l'assemblage des protéines pouvait être réalisé à la perfection et si on pouvait ajouter l'information génétique du matériau de tissage, on pourrait alors industrialiser la production de toile de soie avec toutes ses caractéristiques si spécifiques. Il est donc généralement admis que si on parvenait à comprendre dans son intégralité le processus de tissage de la toile d'araignée, on réussirait à améliorer de façon considérable notre fabrication des matériaux et des textiles.

Cette toile, que les scientifiques étudient conjointement, est produite de manière parfaite par l'araignée depuis plus de 380 millions d'années.37 C'est sans aucun doute la preuve de la perfection des œuvres réalisées par Allah. Il n'y a aucun doute sur le fait que tous ces phénomènes extraordinaires sont placés sous Son contrôle et réalisés selon Sa volonté. Comme mentionné dans ce verset :

Il n'y pas d'être vivant qu'Il ne tienne par son toupet… (Sourate Hud, 56)

Les mécanismes naturels de production de la soie sont
plus performants que n'importe quelle machine

Les araignées produisent des soies aux caractéristiques distinctes pour des utilisations différentes. L'araignée Diatematus, par exemple, peut utiliser ses glandes de soie pour produire différents types de soie - de la même manière que les techniques de production utilisées par les machines de fabrication des textiles modernes. Cependant la taille gigantesque de ces machines ne peut être comparé avec les quelques millimètres cubes des organes producteurs de soie de l'araignée. Une autre caractéristique de la qualité de cette soie est la façon dont l'araignée peut la recycler, pour produire une nouvelle toile en consommant sa toile endommagée.

LE MODELE DES PLANTES ET LE BİOMİMETİSME

www.harunyahya.fr

La technologie de la fibre optique, qui commence seulement à être utilisée, fait appel à des câbles capables de transmettre de la lumière et de l'information à haute capacité. Quelle serait votre réaction en apprenant que certaines créatures vivantes utilisent ces technologies depuis des millions d'années ? Ce sont des organismes que vous connaissez très bien, mais dont vous n'avez jamais remarqué la structure exceptionnelle : les plantes.

Parce que beaucoup d'entre nous regardent le monde de manière superficielle et familière, ils ne voient pas les exemples des structures supérieures des êtres vivants créés par Allah. Mais en réalité, tout être vivant recèle de nombreux secrets. Le fait de se demander pourquoi et comment est suffisant pour se rendre compte que tout ce qu’on voit autour de nous est le fruit du travail d'un Créateur détenteur de la raison et du savoir - Allah tout-puissant. Comme exemple, citons la photosynthèse que les plantes effectuent - un miracle de la création dont les mystères n'ont pas encore été révélés.

La photosynthèse est le processus par lequel les plantes vertes transforment la lumière en hydrates de carbone que les être humains et les animaux consomment. A première vue, cette description ne semble pas si extraordinaire, cependant les biochimistes croient que la photosynthèse artificielle pourrait facilement transformer le monde entier.

Les plantes photosynthétisent grâce à une suite de phénomènes complexes. La nature exacte de ces processus n'est pas encore bien connue. Mais cette simple caractéristique suffit pour les partisans de la théorie de l'évolution. Le professeur Ali Demirsoy décrit le dilemme de la photosynthèse pour les partisans de l'évolution:

La photosynthèse est un phénomène particulièrement compliqué qui semble provenir des organites de la cellule. Parce qu'il est impossible que toutes les étapes se produisent en même temps ou bien séparément.38

Les plantes captent la lumière grâce à des organites connus sous le nom de chloroplastes. De la même façon nous stockons l'énergie que nous obtenons à partir des panneaux solaires artificiels qui transforment la lumière en énergie électrique.

La faible production énergétique des cellules végétales nécessite l'utilisation de nombreux "panneaux solaires" représentés par les feuilles. Il est suffisant pour les panneaux solaires, comme pour les feuilles, d'être face au soleil afin de répondre aux besoins énergétiques des êtres vivants. Lorsque nous serons capables de répliquer intégralement les fonctions des chloroplastes, nous pourrons faire fonctionner des équipements qui consomment une grande quantité d'énergie à partir de batteries solaires. Les engins spatiaux et les satellites pourront fonctionner en utilisant la simple énergie solaire sans avoir recours à d'autres sources d'énergie.

Les végétaux qui détiennent de telles facultés exceptionnelles, étonnent les scientifiques qui tentent de les imiter et s'inclinent devant Allah, comme toutes les autres créatures vivantes. Cette notion est évoquée dans le verset suivant :

Et l'herbe et les arbres se prosternent. (Sourate ar-Rahman, 6)

Ce que l'humanité peut apprendre des plantes ne se limite pas uniquement aux panneaux solaires. Les plantes ouvrent de nouveaux horizons dans des domaines allant de la construction à la fabrication des parfums. Les ingénieurs chimistes qui fabriquent des savons et des déodorants tentent à présent d'élaborer des senteurs agréables en laboratoire en reproduisant celles des fleurs. Les senteurs fabriquées par les très célèbres maisons telles que Christian Dior, Jacques Fathe et Pierre Balmain, contiennent des essences florales disponibles dans la nature. (“The History of Parfume” http://www.parfumsraffy.com/history.html)

Les surfaces de protection

Toute surface peut être endommagée par la saleté, ou même par une lumière intense. C'est la raison pour laquelle les scientifiques ont conçu des cires pour meubles et pour voitures et des liquides pour stopper les rayons ultraviolets et protéger contre l'usure. Dans la nature, les cellules des animaux et des végétaux produisent une variété de substances afin de protéger leur surface externe contre les détériorations. Les composés chimiques complexes produits par les créatures vivantes étonnent les scientifiques, et les concepteurs cherchent à les imiter.

Il est important d'enduire les surfaces boisées afin de les protéger contre la poussière, les intempéries, l'usure et en particulier contre l'eau qui peut pénétrer dans le bois et le pourrir. Mais saviez-vous que le premier enduit pour bois fut produit à partir des huiles naturelles et de sécrétions d'insectes ?

De nombreux produits d'entretien utilisés quotidiennement de nos jours ont longtemps été utilisés dans la nature par les créatures vivantes. La cire pour bois en est un exemple. La carapace solide des insectes les protège également de l'eau et des dégradations provenant de l'extérieur.

Les carapaces des insectes et les exosquelettes sont renforcées par une protéine appelée sclérotine qui donne à ces surfaces naturelles une résistance inégalée jusqu’à présent. En outre, la couche protectrice en chitine des insectes ne perd ni sa couleur ni son intensité.39

En tenant compte de tout cela, il devient évident que les systèmes utilisés par les entreprises de construction pour recouvrir et protéger les surfaces externes seraient bien plus efficaces s'ils s’inspiraient de la composition de ceux utilisés par les insectes.

Les surfaces externes des feuilles sont couvertes d'un revêtement à la fois fin et lisse qui rend la plante résistante à l'eau. Cette protection est essentielle parce que le dioxyde de carbone que les plantes absorbent à partir de l'air et qui est indispensable à leur survie se trouve entre les cellules des feuilles. Si ces espaces situés entre les cellules étaient remplies d'eau, le niveau de dioxyde de carbone diminuerait et le processus photosynthétique, indispensable à la survie des plantes, serait ralenti. Mais grâce à ce fin revêtement présent à la surface des feuilles, les plantes peuvent effectuer la photosynthèse sans difficultés.

Le lotus et ses caractéristiques autonettoyantes

Le lotus (un nymphéa blanc) pousse au fond des lacs et des marais sales et vaseux. Malgré cela, ses feuilles sont toujours propres. Cela est dû au fait qu'à chaque fois qu’une particule de poussière se pose sur la plante, elle fait automatiquement onduler la feuille qui redirige la particule vers un endroit bien spécifique. Les gouttes d'eau qui tombent sur les feuilles sont dirigées vers le même endroit afin de laver la particule de poussière.

Cette propriété que possède le lotus a incité les chercheurs à concevoir une nouvelle peinture pour maison. Les chercheurs ont commencé à travailler sur la manière de fabriquer une peinture qui pourrait se nettoyer avec la pluie comme le lotus. Suite à ses investigations, une compagnie allemande du nom de ISPO a produit une peinture pour maison appelée Lotusan. Sur le marché européen et asiatique ce produit fut vendu avec les promesses que celui-ci pouvait rester propre pendant cinq ans sans utiliser de détergents ou avoir recours au ravalement.40

Par nécessité, de nombreuses créatures vivantes possèdent des caractéristiques naturelles pour protéger leur surface externe. Il n’y a aucun doute que ni la structure externe du lotus, ni les couches de chitine des insectes ne se sont créées spontanément. Ces créatures vivantes n'ont pas conscience des qualités supérieures qu'elles ont en leur possession. C'est Allah Qui les crée, ainsi que toutes leurs caractéristiques. L'un des versets décrit l'art de la création d’Allah en ces termes :

C'est Lui Allah, le Créateur, Celui Qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c'est Lui le Puissant, le Sage. (Sourate al-Hasr, 24)

Pendant ses recherches réalisées au microscope, le Dr. Wilhelm Barthlott de l'Université de Bonn se rendit compte que les feuilles qui nécessitaient le moins de nettoyage étaient celles qui présentaient les surfaces les plus rugueuses. A la surface des feuilles de lotus, la plus propre d'entre toutes les plantes, le Dr. Barthlott a découvert de minuscules pointes tel un lit de clous. Quand un grain de poussière ou de saleté tombe sur la feuille, il vacille de manière maladroite sur ces pointes. Quand une goutte d'eau roule le long de ces minuscules pointes, elle récupère le grain de poussière, juste posé, et l'emmène plus loin. En d'autres termes, le lotus possède une feuille autonettoyante. Cette caractéristique a poussé les chercheurs à produire une peinture pour maison appelée Lotusan qui garantit une propreté pendant au moins cinq ans. (Jim Robbins, “Engineers Ask Nature for Design Advice,” New York Times, 11 décembre 2001)


Comment une goutte
d'eau nettoie une feuille
de lotus

L'effet d'une goutte
d'eau sur une surface
normale

L'effet des gouttes d'eau sur l'extérieur d'un bâtiment recouvert avec Lotusan

Les végétaux et les nouveaux modèles de voitures

En concevant son nouveau modèle ZIC (Voiture à Impact Nul), la compagnie Fiat a pris exemple sur la manière dont les arbres et les pins gris se divisent en branches. Les concepteurs ont réalisé un petit canal courant au centre de la voiture, semblable à la tige des plantes, et ont placé des batteries dans ce canal afin de fournir l'énergie nécessaire au véhicule. Les sièges de la voiture ont été conçus d'après la plante illustrée, les sièges étant directement rattachés au canal. Le toit de la voiture possède une structure en forme de nid d'abeilles tout comme les algues. Cette structure rend la ZIC à la fois solide et légère.41

Dans un domaine tel que l'industrie automobile qui affiche régulièrement ses toutes dernières innovations, une simple plante vivant dans la nature depuis plusieurs milliers d'années a été source d’inspiration pour les ingénieurs et créateurs. Les partisans de l'évolution - qui soutiennent que la vie est venue sur terre spontanément et s'est développée au fil du temps en améliorant constamment ses propriétés - acceptent difficilement de tels évènements.

Comment les êtres humains, dotés de conscience et de capacité de raisonnement, peuvent apprendre des plantes - dénuées d'intelligence et de savoir et qui ne peuvent même pas se déplacer - et utiliser ce qu'ils ont appris afin d'obtenir des résultats plus probants ? Les propriétés spécifiques aux plantes et aux autres organismes vivants ne peuvent bien évidemment pas s’expliquer qu'en termes de simple hasard. Etant la preuve de l'existence d’une création supérieure, ils constituent un dilemme pour les partisans de l'évolution.

Les plantes qui donnent un signal d'alarme

Personne n'imagine une plante capable de se défendre face à un danger ; elles sont bien plus souvent considérées comme étant des fourrages pour insectes, herbivores et autres animaux. Cependant les chercheurs ont montré que les plantes utilisent des mécanismes de défenses remarquables lorsqu’elles sont attaquées par des ennemis.

Pour tenir les insectes mangeurs de feuilles à distance, les plantes produisent parfois des substances chimiques toxiques voire même, dans certains cas, des substances capables d'attirer d'autres prédateurs pour chasser les premiers attaquants. Ces deux techniques sont tout à fait remarquables. Dans le domaine agricole, on s'efforce d'imiter cette technique très utile. Selon Jonathan Gershenzon, chercheur en génétique des systèmes de défense des plantes à l'Institut Max-Planck d'écologie chimique, "si cette technique intelligente pouvait être parfaitement imitée, on pourrait créer dans le futur des pesticides non toxiques".42

Certaines plantes, lorsqu’elles sont attaquées par des insectes nuisibles, libèrent des substances chimiques volatiles qui attirent les prédateurs et les parasitoïdes qui laissent alors leurs œufs à l'intérieur du corps de l'insecte. Les larves qui éclosent à l’intérieur de l’insecte nuisible grossissent en se nourrissant de l’intérieur de l’insecte. Cette technique indirecte permet ainsi d’éliminer les organismes nocifs qui risquent de détériorer les cultures.

Une fois encore, c’est grâce à des procédés chimiques que les plantes se rendent compte qu’un insecte est en train de manger leurs feuilles. La plante émet un signal d’alarme non pas parce qu’elle "sait" qu’elle perd ses feuilles, mais plutôt en réponse à une substance chimique présente dans la salive de l'insecte. Ce phénomène qui semble assez simple au premier abord présente en réalité un certain nombre d'éléments doivent être pris en compte :

1) Comment la plante détecte la substance chimique contenue dans la salive de l'insecte ?
2) Comment la plante sait que le fait d’envoyer le signal d’alarme va la libérer de l'insecte nuisible ?
3) Comment sait-elle que le signal d’alarme qu’elle émet va attirer des prédateurs ?
4) Qu'est-ce qui permet à la plante d'envoyer son signal d'alarme à l'insecte qui se nourrira de ses assaillants ?
5) Le signal émis par la plante est de nature plus chimique qu’auditive. Les substances chimiques utilisées par les insectes ont une composition complexe. La moindre défaillance ou erreur dans la formule et le signal peut perdre son efficacité. Comment la plante est alors capable d'envoyer un signal chimique parfait ?

Il est impossible pour une plante, qui ne possède pas de cerveau de pouvoir répondre à un danger, analyser les composants chimiques comme un scientifique, produire un tel composé chimique et entreprendre une telle stratégie. Il est donc évident que ce phénomène qui consiste à terrasser indirectement son ennemi est l'œuvre d'une intelligence supérieure. Le Détenteur de cette intelligence est Allah, Créateur des plantes et de toutes leurs caractéristiques parfaites et Celui Qui leur indique ce qu'il faut faire pour se protéger.

Par conséquent, les recherches en biomimétique actuelles s'efforcent d'imiter l'intelligence remarquable dont Allah fait usage à travers toutes les créatures vivantes.


Geocoris


Chenille de papillon manduca

Un groupe de chercheurs issus de l’International Centre of Insect Physiology and Ecology à Nairobi au Kenya et du Britain’s Institute of Arable Crops Research a entrepris des études sur ce sujet. Afin d’éliminer les insectes nuisibles dans les cultures de maïs et de sorgho, leur équipe a planté des espèces que les organismes perforants aiment manger, éliminant ainsi les insectes nuisibles de la culture. Au sein de ces cultures, ils ont fait pousser des espèces qui éloignent les organismes perforants et attirent les parasitoïdes. Dans ces champs, ils ont trouvé que le nombre de plantes infestées par les organismes perforants avait diminué de 80%. De cette découverte vont naître de nombreuses applications.43

Les plantes de tabac sauvage de l’Utah sont sujettes aux attaques des chenilles du papillon de nuit Manduca quinquemaculata dont les œufs sont très appréciés par l’insecte du nom de Geocroris Pallens. La substance chimique volatile émise par la plante permet d’attirer le G. Pallens, et de réduire de manière considérable le nombre de chenilles M. quinquemaculata.44

Le concept de fibre optique dans les profondeurs sous-marines

Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement : "Sois", et elle est aussitôt. (Sourate al-Baqarah, 117)

Le Rossella racovitzae, une espèce d’éponge marine, possède des spicules qui font circuler la lumière comme des fibres optiques, outils utilisés dans de nombreuses technologies actuelles. Les fibres optiques peuvent transporter instantanément une grande quantité d'information codée sous forme d'impulsions lumineuses sur des distances impressionnantes. Le fait de transmettre des rayons laser via un câble en fibre optique permet d'obtenir des communications de meilleure qualité en utilisant des câbles constitués de matériaux ordinaires. En effet, un fil aussi fin qu’un cheveu qui contient 100 fibres optiques peut transmettre jusqu’à 40.000 canaux acoustiques différents.

Ces espèces d’éponges qui vivent dans les eaux profondes, froides et sombres de l'Antarctique sont tout capables d’obtenir très facilement la lumière dont elles ont besoin pour effectuer la photosynthèse grâce à leurs protubérances en forme d'épines et semblables à des fibres optiques, puis d'émettre de la lumière qui va servir à tous les organismes environnants. Cela permet à l'éponge, ainsi qu'à tous les autres organismes vivants qui profitent de sa capacité à obtenir et transmettre la lumière, de survivre. L’algue unicellulaire s’attache à l’éponge et utilise la lumière émise par l’éponge pour survivre.

Les fibres optiques constituent l'une des inventions les plus extraordinaires de ces dernières années. Les ingénieurs japonais utilisent cette technologie pour rediriger les rayons du soleil vers les gratte-ciel qui n'ont pas accès à la lumière directe. Des lentilles géantes installées sur le toit des gratte-ciels concentrent les rayons du soleil vers les extrémités des transmetteurs en fibres optiques, qui à leur tour transmettent la lumière aux parties les plus sombres de l'immeuble. .

Cette éponge vit à environ 100 à 200 mètres de profondeur, loin des côtes de l'Antarctique, sous les icebergs et dans un environnement totalement obscur. Cependant la lumière du soleil est indispensable à sa survie. Cette créature parvient à résoudre ce problème grâce à des fibres optiques qui collectent la lumière du soleil de la manière la plus efficace.

Les scientifiques sont fascinés par le fait que depuis plus de 600 millions d'années une créature vivante ait réussi à se servir du système de fibres optiques aujourd'hui employé dans les industries les plus performantes. Ann M. Mescher, ingénieur en mécanique et spécialiste en fibres optiques de l’Université de Washington, exprime cette idée en ces termes :

Il est fascinant de voir qu’il existe une créature capable de produire des fibres optiques à basse température ayant de telles caractéristiques mécaniques et d’aussi grandes qualités optiques.45

Brian D. Flinn, scientifique spécialiste des matériaux à l’Université de Washington, décrit la structure exceptionnelle de l’éponge :

Ce n’est pas quelque chose qu'on va se servir en télécommunication dans les deux ou trois années à venir, mais une structure qui va se développer au cours des 20 prochaines années.46

Tout cela prouve que les créatures vivantes de la nature sont de véritables modèles pour les êtres humains. Allah, Celui Qui a tout inventé, et ce, jusqu'au plus petit détail, a réalisé ces créations pour que l'homme puisse s'en inspirer et apprendre à partir de celles-ci. Ceci est évoqué dans le verset suivant :

En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d'intelligence, qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant) : "Notre Seigneur ! Tu n'as pas créé cela en vain. Gloire à Toi ! Garde-nous du châtiment du feu." (Sourate al-Imran, 190-191)

BOİTES DE VİTESSE ET TURBOMOTEURS DANS LA NATURE

www.harunyahya.fr

www.demandezauxdarwinistes.com

Toute personne qui s’intéresse aux moteurs de véhicules connaît l'importance des boîtes de vitesse et des turboréacteurs. Cependant, peu d’entre eux savent qu'il existe des boîtes de vitesse et des turboréacteurs dans la nature qui possèdent des propriétés amplement supérieures à celles utilisées par l'homme.

Les boîtes de vitesse vous permettent de changer la vitesse de votre véhicule afin d'utiliser le moteur de la manière la plus efficace. Les boîtes de vitesse naturelles fonctionnent sur le même principe que celles des voitures. Les mouches par exemple, utilisent une boîte de vitesse naturelle qui se base sur trois changements de vitesse reliés à ses ailes. Grâce à ce système une mouche peut instantanément accélérer ou ralentir le battement de ses ailes et obtenir la vitesse voulue.47

En voiture, au moins quatre vitesses sont utilisées pour transmettre la puissance du moteur aux roues. Il est possible de conduire doucement seulement lorsque les vitesses sont utilisées successivement, de la plus petite vitesse à la plus grande, et vice versa. Contrairement au système de vitesses utilisé dans les voitures, à la fois lourd et encombrant, les mouches utilisent un mécanisme qui ne requiert que quelques millimètres cube d'espace. Grâce à ce mécanisme bien plus fonctionnel, les mouches peuvent battre des ailes avec une très grande facilité.

Le calamar, la pieuvre et le nautile disposent d’une force motrice similaire aux principes utilisés par les turbomoteurs. Afin de bien comprendre l’efficacité de cette force, il suffit de se rendre compte que l’espèce connue sous le nom de Loglio vulgaris peut voyager dans l’eau à une vitesse de 32 kilomètres à l’heure.48

Un turboréacteur absorbe de l'air à l'une des extrémités et l'expulse de l'autre à très grande vitesse. Les turboréacteurs des aéronefs qui décollent verticalement comme le harrier disposent de tuyères pour expulser les échappements vers le bas. Grâce à ce système, le harrier peut atterrir et décoller verticalement. Après le décollage, les tuyères sont dirigées vers l'arrière afin que l'engin puisse voler vers l'avant.

Le calamar utilise un système de propulsion similaire aux jets. Le corps du calamar comprend deux espaces ouverts comme des poches. L'eau retenue dans ces "poches" est amenée dans un sac élastique de muscles qui se contracte. Ce sac contient un conduit dirigé vers l'arrière. Les muscles se contractent, expulsant l'eau hors du conduit très rapidement. L'animal peut atteindre une vitesse allant jusqu'à 32 km/h pour échapper aux prédateurs, réussissant même à sauter hors de l'eau pour atterrir sur le pont des navires. (Wild Technology, Phil Gates,
p. 38)

La coquille Saint-Jacques, lorsqu'elle est menacée par une étoile de mer, referme immédiatement les deux moitiés de sa coquille. L'eau, expulsée à ce moment-là engendre une propulsion de la coquille vers l'avant.

Du nom scientifique de Ecballium elaterium, le concombre d'âne disperse ses graines en une explosion soudaine. Alors que le fruit mûrit, il se remplit de liquide visqueux ce qui engendre une pression. Grâce à cette pression interne, le concombre propulse ses graines à une vitesse initiale de 56 km/h. (How Life Learned to Live, de Helmut Tributsch, Cambridge : MITPress, 1982, p. 59)

Le nautile, exemple incomparable dans ce domaine, ressemble à une pieuvre et pourrait être comparé à un navire doté d’un turboréacteur. Celui-ci récupère l’eau à travers un tube situé à l’arrière de sa tête avant de l'expulser. L’eau qui traverse le tube dans une direction permet au nautile d’être propulsé dans la direction inverse.

Une autre caractéristique rend les scientifiques jaloux de ces créatures. Leur turboréacteur naturel reste imperméable aux fortes pressions des eaux profondes. En outre, les systèmes qui leur permettent de se mouvoir sont à la fois silencieux et extrêmement légers. En effet, la structure extraordinaire du nautile a servi de modèle pour la construction de sous-marins.

De vieilles technologies sous-marines de 100 millions d’années

Lorsqu’un sous-marin remplit son réservoir d'eau, celui-ci devient plus lourd que l'eau et coule vers le fond. Lorsque l’eau du réservoir est expulsée au moyen d’air comprimé, le sous-marin refait surface. Le nautile utilise la même technique. Son corps est doté d’un organe en forme de spirale de 19 cm de long semblable à une coquille d'escargot à l'intérieur de laquelle 38 chambres de "décompression" sont reliées entre elles. Afin d’expulser l’eau, le nautile a également besoin d’air comprimé, mais où le trouve-t-il?

Afin de plonger ou de refaire surface, les sous-marins utilisent des compartiments spécifiques qui ont le même objectif que ceux du nautile. Lorsque ces compartiments (réservoirs) sont remplis d'air, le sous-marin flotte. Quand l'air est remplacé par de l'eau, le sous-marin descend. Le nombre de réservoirs qui sont remplis d'eau détermine la profondeur à laquelle le sous-marin se situe.

En utilisant des réactions biochimiques, le nautile produit un gaz spécifique avant de le transmettre aux chambres de "décompression" en expulsant l'eau afin de réguler leur flottabilité. Ceci permet au nautile de plonger ou de remonter à la surface lorsqu'il chasse ou lorsqu'il est poursuivi par des prédateurs.

Un sous-marin ne peut s’aventurer qu’à des profondeurs de 400 mètres, tandis que le nautile peut facilement descendre à des profondeurs allant jusqu’à 450 mètres.49

De telles profondeurs sont considérées comme dangereuses pour de nombreuses créatures vivantes. Malgré cela, le nautile n’est pas affecté, sa coquille n’est pas abîmée par la pression et son corps ne subit aucun dégât.

Un autre élément mérite toute notre attention. Le nautile utilise ce mécanisme qui peut supporter des pressions jusqu’à 450 mètres de profondeur depuis ses tous premiers jours sur terre. Comment a-t-il pu créer sa structure si spécifique ? A t-il pu développer le gaz et obtenir l’air comprimé nécessaire pour expulser l’eau contenue dans sa coquille ? Il est impossible qu'une créature sache comment créer une réaction chimique qui produit du gaz, encore moins construire une structure interne pour réaliser cette réaction chimique et certainement pas concevoir une coquille capable de supporter des pressions aussi exceptionnelles.

Cette conception intelligente est l’œuvre d’Allah, Qui créa tout de façon parfaite sans l’aide d’aucun modèle. Le nom d’Al-Badi donné à Allah (le Novateur) est évoqué dans le Coran :

Créateur de cieux et de la terre… (Sourate al-Anam, 101)

Les techniques de plongée des sous-marins ressemblent à celles des poissons capables de contrôler leur densité relative afin de remonter à la surface ou de plonger sous l'eau. Les poissons osseux possèdent une vessie natatoire à l'origine de leur flottabilité. Lorsque la vessie natatoire fait entrer de l’air, par diffusion à travers les vaisseaux sanguins des parois de la vessie, le poisson perd de sa densité ; lorsque l'air est expulsé, le poisson augmente sa densité. En changeant le volume d'air dans sa vessie, ce poisson peut rendre sa densité égale à celle de l'eau environnante à une profondeur donnée.


La profondeur d'un sous-marin se règle grâce à un système de commandes spécifiques, produit de l'intelligence humaine et de nombreuses années de travail. Personne ne peut raisonnablement affirmer que ces dispositifs sont apparus par hasard.
Selon les partisans de l'évolution, cependant, bien que le nautile puisse effectuer exactement les mêmes opérations qu'un sous-marin, il serait le fruit d'une apparition spontanée sur terre.


Ce vieux fossile de 100 millions d'années est la preuve que l'animal n'a jamais subi d'évolution. Allah a créé les créatures en une seule fois et avec toutes ces propriétés parfaites.